Les Bienfaits du Pardon

Dans les séances de « Guérison du passé » que je propose, c’est la phase du Pardon que je considère comme essentielle.

À la pratique, en effet, c’est la plus importante des étapes dans ce type de thérapie.

Racontez moi comment avez vous pardonné ? C’est souvent ce que je réponds quand quelqu’un m’affirme qu’il a déjà pardonné à tel ou tel personne.
Je lui demande alors de quelle façon cela a été fait. Et généralement, on me répond « Avec mon psy, on a déjà abordé ce problème. Il m’a suggéré de pardonner et je l’ai fait. »

Et voilà où le bât blesse : de cette manière, le plus souvent, la personne a fait les choses à moitié. On lui a suggéré et mentalement, elle a compris que c’était indispensable de le faire. Elle l’a peut-être même fait verbalement, c’est à dire en présence d’un tiers (le psy, un ami proche ou un membre de la famille) mais on reste toujours au niveau du mental…

Une façon un peu plus efficace de pardonner réellement, c’est de le faire en état de méditation ou de prière sincère. Dans cet état particulier de conscience, les pensées ralentissent leur flux incessant et l’intention de pardonner devient plus sincère, donc plus « porteuse ».

Mais c’est – à mon sens – dans l’état de détente totale appelé alpha (et mieux encore thêta) que l’intention de pardonner acquiert toute sa force et toute sa portée. Dans cet état de conscience, on ne se situe plus au niveau de l’intellect, du mental donc de l’ego, mais au niveau de l’âme (ou du Surmoi) donc du mental supérieur que l’on nomme également le mental causal. Et là est toute la différence : l’intention, sur le plan causal, devient réalité. Elle atteint, telle une flèche, directement son but.

Durant l’étape que j’appelle « le dialogue d’âme à âme » le consultant ne fait plus intervenir son mental, son vouloir, mais les qualités intrinsèques de sa nature profonde, notamment la compassion (ou empathie).

 

Et là, le Pardon se fait réellement…

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